top of page

La phytothérapie

Les vertus des plantes médicinales

Plantes médicinales de Katia Walther naturopathe avec diplôme fédéral à Genève

Histoire 

Le premier texte connu sur la médecine par les plantes est gravé sur une tablette d'argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiformes 3000 ans av. J.-C.; Ils utilisaient des plantes telles le myrte, le chanvre, le thym, le saule en décoctions filtrées. Le Papyrus Ebers, du XVI siècle av. J.-C. est le premier recueil connu consacré aux plantes médicinales. De loin le plus volumineux ouvrage connu de l'Egypte ancienne avec 110 pages, il fait, accompagné d'un mode d'utilisation, référence à de plus anciens documents citant des dizaines de plantes. Les Grecs et les Romains utilisaient également de nombreuses plantes. On en retrouve des références, entre autres, dans l'œuvre de Dioscoride (médecin grec du Ier siècle). En Europe, les plantes représentent l'essentiel de la pharmacopée jusqu'à la fin du XIX siècle et l'avènement de la chimie moderne. Encore largement utilisées après la Seconde Guerre Mondiale, elles furent ensuite supplantées par les médicaments de synthèse plus simples d'emploi. En France, le diplôme d'herboriste a été supprimé en Septembre 1941 par le gouvernement de Vichy. De 4500 herboristes en 1941, il n'en reste aujourd'hui qu'une dizaine tandis qu'en Allemagne ou en Italie, on compte encore plusieurs milliers d'herboristes.

 

Phytothérapie

Le mot phytothérapie provient de 2 mots grecs qui signifient essentiellement « soigner avec les plantes ». Il s'agit d'une pratique millénaire basée sur un savoir empirique qui s'est transmis et enrichi au fil d'innombrables générations. Aujourd'hui, la phytothérapie s'appuie autant sur cette sagesse traditionnelle que sur les découvertes de la médecine moderne. La rencontre relativement récente de ces deux mondes et le peu de normes qui régissent le domaine font en sorte que la pratique et la formation demeurent très disparates. Dans le domaine du soin par les plantes, on remarque deux tendances majeures. Certains intervenants mettent surtout l'accent sur les connaissances empiriques des plantes et sur leurs effets reconnus depuis la nuit des temps. Préconisant une approche holistique, ils s'intéressent aux effets de la plante dans sa globalité, sur tout l'individu. D'autres se basent davantage sur les connaissances biochimiques et se préoccupent plutôt des symptômes des maladies et de l'action sur ceux-ci des principes actifs des plantes.

 

Infusions

Traditionnellement les infusions étaient utilisées à des fins médicales. En effet, chaque plante puise dans la terre des éléments riches, s’en nourrit et regorge alors de propriétés. Sous forme d’infusion, elle révèle ses différents principes actifs et devient alors source de bienfaits. Combinées entre elles, les plantes deviennent souvent plus efficaces. Leurs propriétés se renforcent ou se complètent et ont un effet encore plus bénéfique sur l’organisme. Agrémentées de fleurs, de racines, de fruits, d’épices ou d’aromates, les infusions de plantes deviennent alors des boissons originales, gourmandes et laissent place au plaisir.

 

Décoction

Cette méthode permet d’extraire davantage de principes actifs de la plante en faisant éclater son enveloppe externe protectrice. Elle se prépare avec les racines, l’écorce, les fragments de branches, les tiges dures et certaines baies. La plante doit être plongée dans l’eau froide, que l’on porte à ébullition avant de laisser mijoter à feu doux. Elle peut se boire chaude ou froide.

 

Macération

Les Chinois découvrirent l’art de la macération pour mettre en valeur les plantes fragiles, dont les propriétés sont altérées par la chaleur. Il faut simplement laisser reposer la plante dans l’eau froide le temps suffisant pour qu’elle puisse dégager ses agents actifs. Le liquide recueilli et filtré pourra être réchauffé. La macération reste, encore de nos jours, une préparation de choix.

 

Teinture

Postérieure aux traditions de l’infusion et de la décoction, la teinture est apparue avec la découverte de l’alcool. Elle s’obtient par macération d’une plante entièrement immergée dans un mélange d’eau et d’alcool. Celui-ci va extraire les principes actifs de la plante et les conserver. La teinture se réalise toujours avec une seule plante et se garde jusqu’à deux ans. On peut mélanger plusieurs teintures mais il ne faut jamais réaliser de teintures avec plusieurs plantes. Les teintures vendues dans le commerce sont préparées avec de l’alcool éthylique alors que l'on utilisera de la vodka ou du rhum à la maison dans ses teintures personnelles.

 

Sirop

S’il fallait dater les premiers sirops, il faudrait remonter au temps où les anciens conservaient plus longtemps les infusions ou les décoctions en leur ajoutant du miel ou du sucre non raffiné. Le miel ajoute à l’infusion ses propriétés calmantes et en renforce l’effet bénéfique contre la toux. Il peut aussi masquer le goût déplaisant des plantes actives contre les affections et inflammations des voies respiratoires. Depuis le XVIIIe siècle et les premiers véritables sirops de fruits, la technique fut progressivement adoptée par l’industrie pharmaceutique.

 

Extraits secs

La mention "extrait sec" fait référence à un processus d'extraction spécifique. Les extraits secs sont des extraits dont on a fait évaporer l'eau. On conserve la matière sèche réduite en poudre. 

 

Extraits de plantes fraîches

C'est un procédé qui permet d’extraire l’intégralité des principes actifs de la plante fraîche et de les rendre biodisponibles sous forme liquide.

bottom of page